Dans le cadre de ce mémoire, les AmiEs de la Terre de Québec ont démontré que cette industrie lourde ne répond à aucun des trois piliers du développement durable : elle n’est pas soutenable d’un point de vue environnemental, elle ne rencontre pas l’acceptabilité sociale de la population et elle n’est pas viable économiquement à long terme. Pour ce faire, nous avons commencé par situer l’industrie des gaz de schiste dans le contexte de libéralisation économique à l’échelle mondiale, qui vient limiter le pouvoir des gouvernements d’encadrer adéquatement cette industrie.
Nous avons poursuivi en faisant état de l’impact de l’industrie des gaz de schiste sur l’eau et sur les terres agricoles, puis nous avons comparé le modèle de gestion des risques adopté par le gouvernement, qui nous paraît incompatible avec le principe de précaution enchâssé dans la loi. Nous avons abordé ensuite la hausse des gaz à effet de serre qui découlera immanquablement de cette industrie, et son impact sur le changement climatique, qui doit être pris en compte dans une optique de justice environnementale.
Enfin, nous avons terminé en démontrant que l’efficacité énergétique doit constituer le cœur de toute politique énergétique du 21e siècle afin d’amorcer sans délai la nécessaire transition vers un monde viable.
Lire le mémoire Gaz-de-schiste-mémoire-ATQ